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  • © 2018 AFP | Crée le 05.01.2018 à 00h04 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h58
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    Deux soldats des "Forces démocratiques syriennes" marchent dans une rue de Raqa, en Syrie, le 20 octobre 2017 BULENT KILIC-AFP/Archives

    Les Kurdes syriens qui détiennent plusieurs dizaines de femmes de jihadistes français avec leurs enfants sont prêt à "s'arranger" avec Paris pour qu'elles puissent être jugées en France ou en Syrie, a déclaré jeudi à l'AFP leur représentant en France.

    "Nos institutions collaborent avec la France dans la lutte antiterroriste" et "dans le cadre de la coalition internationale anti Daech, dont la France fait activement partie", a expliqué Khaled Issa, représentant de la fédération kurde syrienne (Rojava) qui contrôle une partie du nord et du nord-est de la Syrie repris depuis deux ans aux groupes jihadistes.

    "Dans le cadre de cette coopération, on peut résoudre tous les problèmes", dont "le sort réservé aux terroristes capturés par nos services et nos forces", a-t-il ajouté.

    D'après une source proche du dossier en France, une trentaine de jihadistes français adultes, hommes et femmes, accompagnés de plusieurs dizaines d'enfants, ont été arrêtés en Syrie et Irak, dont la grande majorité par les forces kurdes en Syrie.

    Les Français arrêtés par les Kurdes peuvent être jugés par les institutions kurdes - qui contrôlent les territoires où ils sont accusés d'avoir commis une majorité de crimes et délits - ou par le pays dont ils ont la nationalité, c'est-à-dire la France, a estimé M. Issa.

    Les Kurdes contrôlent actuellement 28% du territoire syrien, dont la région de Raqa, ancienne capitale du groupe État islamique qui avait attiré nombre de jihadistes français, contre 55% au régime Assad.

    "Avec la France, un pays allié, on peut trouver une entente qui arrange au mieux, sachant que la priorité est que ces terroristes doivent rendre compte de leurs crimes", a ajouté M. Issa.

    L'une des solution pourrait être un transfert à la France de prisonniers capturés par les Kurdes, comme le Rojava l'a fait il y a quelques mois dans le cadre d'une convention avec la Tchétchénie, a-t-il souligné.

    Les Kurdes syriens n'ont à ce stade pas encore jugé de ressortissants étrangers jihadistes présumés, a-t-il précisé. "Une fois l'instruction terminée (...) on va voir le sort réservé à ces terroristes en fonction de l'entente avec l’État allié" concerné.

    Au fil des combats menés depuis un an pour la reconquête, appuyée par les Occidentaux, des territoires jihadistes, les forces kurdes syriennes ont "capturé 1.300 terroristes", locaux ou étrangers, a-t-il indiqué, sans vouloir préciser le nombre de ressortissants par pays "parce que les combats ne sont pas terminés et les dossiers sont encore à l'instruction".

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