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  • © 2016 AFP | Crée le 10.06.2016 à 15h28 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h14
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    Déchets entassés sur le trottoir le 9 juin 2016 à Paris

    Au premier jour de l'Euro-2016, la grogne sociale, qui touche des secteurs clés de l'économie, va-t-elle gâcher "la fête" ?

    C'est ce que craignent nombre d'éditorialistes qui s'alarment vendredi des conséquences sur l'image du pays du "footoir" français.

    Le Parisien/Aujourd'hui en France est bien seul parmi les quotidiens à faire preuve d'optimisme avant le match d'ouverture France-Roumanie de vendredi soir au Stade de France, en titrant "Place à la fête!".

    Dans l'éditorial du quotidien populaire, Stéphane Albouy parle du match comme d'une "petite parenthèse enchantée", "un moment de communion comme une bouffée d'oxygène dans une France qui a bien du mal à respirer depuis des mois".

    Le ton est bien différent dans Le Figaro, où Yves Thréard fulmine de voir le pays hôte de l'Euro "sens dessus dessous, otage d’une poignée de syndicalistes et contestataires violents". Pour l'éditorialiste du quotidien d'opposition de droite, "la pagaille est totale. Sur fond de menace terroriste, elle ne peut que faire peur aux supporteurs, touristes et investisseurs".

    En ligne de mire des plumes de la presse quotidienne : les syndicats et particulièrement la CGT, fer de lance du combat contre la loi travail dans des secteurs comme les transports, les terminaux pétroliers ou le ramassage des déchets.

    "Pourquoi se gêner puisque, face à un gouvernement déliquescent, l'intimidation et le jusqu’au-boutisme paient", ironise Rémi Godeau dans L'Opinion.

    - 'Paix des braves' -

    Le Monde se focalise sur le conflit à la SNCF, qui se poursuit en dépit d'un accord trouvé mardi. "Si elle ne saisit pas la porte de sortie que lui offre, trop généreusement, le gouvernement, la CGT risque de le payer cher (...) elle a obtenu que rien ne bouge. Ou presque. Un entêtement serait incompréhensible", estime l'éditorial du quotidien du soir.

    Dans Le Journal de la Haute-Marne, Christophe Bonnefoy s'inquiète de ce qu'il nomme le "footoir" français. Dans La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau met en garde les syndicalistes : "jusqu'à présent, selon les sondages, les Français soutiennent les mouvements d'opposition à la loi Travail. Mais les jours passant et l'Euro approchant, les Français pourraient faire volte-face si grèves et blocages en venaient à durer et à perturber la tenue de l'Euro".

    L'Humanité, sous la plume de Maurice Ulrich, dénonce au contraire "le cynisme de ceux qui, hier, instrumentalisaient la pluie et instrumentalisent aujourd’hui l’Euro pour détourner l’attention d’une loi travail toujours rejetée par la majorité des Français, comme elle le sera encore dans la rue, le 14 juin ?", date de la prochaine journée de mobilisation.

    Dans Ouest-France, Pierre Cavret joue l'apaisement et milite pour une "paix des braves" en appelant "à jouer collectif derrière les Bleus".

    Reste à savoir "qui du militant ou du supporter va prendre le dessus ?", se demande Bernard Stephan dans La Montagne/Centre France, en rappelant qu'"après le coup de sifflet final viendra l'heure du bilan, c'est alors l'image de la France qui sera restaurée ou qui sera au plus mal".

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