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  • © 2017 AFP | Crée le 14.08.2017 à 21h22 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h24
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    Photographie fournie par les autorités indiennes, montrant des cabanes construites pour des familles réfugiées près du Lothian Bridge à New Delhi, au moment de la partition de l'Inde, le 19 septembre 1950 Handout-AFP/Archives

    La Partition de l'Inde, il y a tout juste 70 ans, a entraîné une des plus grandes migrations de l'Histoire moderne, avec des habitants trouvant refuge dans d'anciens mausolées ou forts, transformés en camps de réfugiés.

    Au total, ce sont plus de 15 millions de personnes qui ont été forcées à l'exode à la suite de l'indépendance de l'Inde, jusqu'alors colonie britannique, en 1947: les musulmans émigrant vers ce qui allait s'appeler Pakistan, les Hindous et les Sikhs prenant la direction inverse.

    Au moins un million ont perdu la vie au cours de ces migrations, les autres se retrouvant dans des camps insalubres, dans des villes surpeuplées, confrontées aux pénuries, pillages et violences.

    A New Delhi, des dizaines de milliers de musulmans avaient trouvé refuge derrière les murs du site du tombeau de Humayun, datant du XVIème siècle, dans l'attente d'un moyen de fuir vers le Pakistan.

    Des tentes avaient été érigées dans les beaux jardins entourant le spectaculaire mausolée, inspiré du Taj Mahal. Les fontaines s'étaient retrouvées, faute de toilettes, "si pleines d'excréments humains qu'elles avaient dû être comblées de sable", écrit l'historienne Yasmin Khan dans son livre "La Grande partition".

    New Delhi s'est rapidement retrouvée avec près d'une tiers de sa population constituée de réfugiés, arrivant de tout le pays, à pied, par train ou en charrette tirée par des chevaux.

    Le fort de Purana Qila s'est transformé en un des plus grands camps de tentes érigés par ces réfugiés.

    Le prestigieux Khalsa College s'est quant à lui retrouvé envahi par la communauté sikh.

    Les images de ces camps de réfugiés sont aujourd'hui conservées aux Archives de la Partition de 1947.

    Et un nouveau musée, à Amritsar, dans le nord de l'Inde, a entrepris de digitaliser les archives de cette période.

    Mais à New Delhi, aucun mémorial ou plaque dans ces lieux ne rappelle cette page sombre de l'Histoire du pays, dont le 70ème anniversaire est célébré mardi.

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