La liste des sites dits « sensibles » et interdits à toute prise de vue aérienne a été publiée au Journal officiel de la République française en date du 31 octobre dernier. Cette publication fait suite à l'arrêté pris quelques jours plus tôt, le 27 octobre, « fixant la liste des zones interdites à la prise de vue aérienne par appareil photographique, cinématographique ou tout autre capteur ».

Au total, 247 sites sont classées comme zones sensibles sur le territoire national, dont 26 dans les outre-mer. Parmi eux, le centre spatial de Kourou (Guyane), mais aussi des établissement, des bâtiments militaires et des bases navales à La Réunion, à Mayotte ou encore en Polynésie française. Le détail dans le document, ci-dessous, pages 55 à 59.

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Cinq sites en Nouvelle-Calédonie
Sur le Caillou, cinq sites classés « sensibles » ont été répertoriés en page 59 de l'arrêté. Trois sont implantés sur la commune de Nouméa (Ouen Toro, Chaleix, Alleyron), un à Païta (Tontouta) et un à Bourail (Nandaï).
Si les prises de vues aériennes sont interdites, notamment à l'aide de drones, même si cela n'est pas indiqué de manière explicite, il suffit de se rendre sur Google Maps pour visualiser les lieux concernés. Exemple, ci-dessous :

La base aérienne 186, à La Tontouta. Mais les « grandes oreilles », en bas de l'image, sont floutées.

Le centre de transmissions du Ouen-Toro, à Nouméa, juste à côté des canons.

La base Chaleix, à Nouméa.

Le camp de Nandaï, le long de la RT1, à la sortie nord de Bourail.