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  • © 2016 AFP | Crée le 19.09.2016 à 20h54 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h31
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    Véhicule calciné lors de violents incidents survenus le 20 octobre 2016 à Moirans

    Le procès de douze suspects des émeutes de Moirans (Isère), à l'origine d'une vive polémique politique en octobre 2015, s'est ouvert lundi matin devant le tribunal correctionnel de Grenoble, sous forte présence policière.

    Onze des douze prévenus - neuf hommes et trois femmes âgés de 18 à 58 ans -, dont un seul est détenu, ont pris place vers 10H00 dans la salle du tribunal présidé par Joëlle Beylard-Ozeroff.

    Le douzième, hospitalisé, n'a pu comparaître à l'audience, a indiqué son avocat.

    Les prévenus, la plupart vêtus de jeans, tee-shirts et baskets, ont tous gardé le silence à l'ouverture de leur procès, qui se tient devant un public clairsemé d'une quinzaine de personnes.

    Le 20 octobre 2015, vers 15H00, entre 50 à 100 personnes avaient érigé une barricade à Moirans sur la RD 1085, près d'un camp de gens du voyage, brûlant une trentaine de voitures volées, des poubelles et des palettes, bloquant pendant une douzaine d'heures la ligne SNCF Lyon-Grenoble et dégradant la gare et des commerces alentours.

    Le préjudice a été évalué à 230.000 euros, selon la présidente du tribunal.

    Les émeutiers protestaient contre le refus d'un juge d'autoriser la sortie de prison du jeune Mike Vinterstein, 24 ans, appartenant à la communauté des gens du voyage, pour assister aux obsèques de son frère de 17 ans, mort quelques jours plus tôt à bord d'une voiture volée au cours d'un cambriolage.

    Ces émeutes, qui n'avaient fait ni mort ni blessé, avaient déclenché une vive polémique politique à quelques mois des élections régionales, l'opposition accusant le gouvernement de "laxisme" et de contribuer au "délitement" de l'autorité de l’État.

    Le procès était prévu sur deux semaines mais pourrait s'achever "en fin de semaine", selon si les prévenus acceptent ou non de s'exprimer, a indiqué la présidente. La première journée doit être consacrée aux lectures de témoignages et au visionnage de photos et vidéos. Les premières auditions de prévenus sont attendues mardi.

    Ceux-ci encourent une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement. Trois mineurs seront jugés ultérieurement par le juge pour enfants.

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