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  • © 2017 AFP | Crée le 17.09.2017 à 02h14 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h30
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    Des compagnes de policiers manifestent à Paris, le 16 septembre 2017 PATRICK HERTZOG-AFP

    Plusieurs centaines de policiers et leurs compagnes ont manifesté samedi à Paris et dans d'autres grandes villes pour exprimer leur "colère" sur leurs conditions de travail, près d'un an après le déclenchement d'une grogne inédite dans la police.

    Femmes de policiers en tête du cortège, quelque 200 personnes ont défilé dans la capitale, dans le quartier des Invalides, a constaté une journaliste de l'AFP. Un mannequin représentant un policier était dressé sur une voiture, une cible placée dans le dos, et des manifestants scandaient des slogans comme "Assez, assez de policiers brûlés!".

    Née après l'attaque aux cocktails Molotov contre des policiers gravement blessés le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon (Essonne), la fronde parmi les policiers avait duré plusieurs semaines, avec des manifestations nocturnes à travers la France. Organisée grâce aux réseaux sociaux et sans les syndicats, elle était inédite par son ampleur.

    Il s'agit d'alerter sur "nos conditions de travail avec des véhicules hors d'âge, des lourdeurs procédurales...", a expliqué Tom, vice-président de l'Union nationale des policiers indépendants (UPNI), l'une des trois associations qui ont appelé à manifester.

    L'UPNI a présenté samedi un album photo compilant des clichés réunis dans le cadre d'un "concours photo" lancé pour dénoncer la vétusté des équipements dans la police. "Le commissariat de Coulommiers (Seine-et-Marne) a +gagné+", a indiqué le vice-président de l'association.

    Une camionnette sans portières à Clichy-sous-Bois, des journaux colmatant des tuyaux dans des sanitaires à Aix-en-Provence, des vitres cassées à Lyon ou encore des seaux pour récupérer l'eau de pluie: l'album photo, que l'UPNI compte envoyer la semaine prochaine au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, dresse un constat accablant des conditions de travail pour certains fonctionnaires de police.

    D'autres mobilisations ont eu lieu samedi en France pour réclamer des moyens ou fustiger une justice "laxiste": ils étaient une soixantaine à Marseille, une cinquantaine à Lyon comme à Toulouse, une quarantaine à Bordeaux et une trentaine à Strasbourg, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    "Tout le monde ne déteste pas les forces de l'ordre. Nous on les aime, et on ira jusqu'au bout", a dit Isabelle, femme de policier marseillais et porte-parole régionale de la Fédération des femmes de forces de l'ordre en colère (FFOC).

    Face à la grogne de l'automne dernier, le gouvernement de François Hollande avait débloqué une enveloppe de 250 millions d'euros pour améliorer l'équipement, et fait voter une loi assouplissant les règles de la légitime défense.

    "Concrètement, on nous a fait des promesses, elles ne sont pas toutes tenues", a résumé Thierry, un policier de 46 ans qui manifestait à Toulouse et qui, comme les autres, a préféré garder l'anonymat. "On attend toujours du matériel, la formation pour ce matériel".

    Les nouvelles autorités avaient réagi par avance à cette mobilisation.

    "Ces collectifs et associations ne sont pas représentatifs", contrairement aux syndicats, a déclaré cette semaine à l'AFP le nouveau patron de la police, Eric Morvan, refusant l'image d'une "police misérabiliste".

    Interpellé fin août sur le "concours photo" lancé par les protestataires, Gérard Collomb avait demandé du temps: "En trois mois, je n'ai pas repeint de mes petites mains tous les commissariats de France".

    burs-cg-tmo/jf

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