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  • © 2016 AFP | Crée le 31.03.2016 à 19h16 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h07
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    Manuel Valls et Stéphane Le Foll à Matignon le 25 mars 2016 à Paris THOMAS SAMSON-AFP/Archives

    Manuel Valls et Stéphane Le Foll ont de nouveau attaqué jeudi la "droite sénatoriale" après l'abandon de la réforme constitutionnelle sur la déchéance de la nationalité, les renvoyant au cas de Salah Abdeslam, citoyen français et seul survivant du commando des attentats du 13 novembre.

    "Puisque la droite sénatoriale ne le permet pas, on ne pourra pas déchoir de la nationalité l'un des responsables des attentats du 13 novembre. Quelle responsabilité! Que peuvent penser les Français d'une telle attitude? Nous ne pourrons pas déchoir de la nationalité un Fançais, un Français mononational qui aurait commis des attentats terribles, quelle responsabilité!", a accusé Manuel Valls sur RTL.

    Le Premier ministre s'en est également pris à "une partie de la gauche" qui "préférait l'échec plutôt que de voter une déchéance, pas pour un bi-national, pas pour un Français, pour un terroriste, pour un terroriste".

    Invité d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a renchéri: "j'ai regardé hier les images de la droite, de M. Raffarin qui était très heureux. Je rappelle à M. Raffarin que dans quelques jours ou quelques semaines, M. Abdeslam viendra à Paris s'expliquer devant les juges. Il a une nationalité, elle est française. Aujourd'hui, on peut déchoir de la nationalité des binationaux qui ont commis des délits pour terrorisme et pas celui qui aura participé, peut-être organisé, à des actes terroristes qui ont fait 130 morts".

    "Quand les Français verront revenir" Abdeslam, "chacun pourra à ce moment-là penser au fait que sur une réforme constitutionnelle proposée par le président de la République, pour essayer de donner un cadre à l'état d'urgence et en même temps déchoir de la nationalité ceux qui ont commis des délits et des actes terroristes, et bien on n'aura pas les moyens de le faire", a insisté M. Le Foll, citant nommément M. Raffarin et Bruno Retailleau, "soutiens (respectifs) de Juppé et Fillon".

    François Hollande avait proposé le 16 novembre l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux condamnés pour terrorisme "même s'ils sont nés français".

    Après un débat très agité à gauche, l'Assemblée nationale avait élargi la mesure à tous les Français pour ne pas créer de "discrimination". Le Sénat à majorité de droite est revenu aux seuls binationaux afin de ne pas "créer d'apatrides", poussant François Hollande à renoncer à l'ensemble de la révision constitutionnelle.

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