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  • © 2016 AFP | Crée le 31.03.2016 à 15h30 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h07
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    Le président François Hollande le 30 mars 2016 à l'Elysée à Paris STEPHANE DE SAKUTIN-POOL/AFP

    La presse de jeudi étrille François Hollande, comparant son "fiasco" sur la révision constitutionnelle à un "Waterloo politique", sans pour autant absoudre l'opposition de toute responsabilité.

    Le Figaro voit dans ce renoncement une "déchéance d’autorité" et Paul-Henri du Limbert dénonce "le gâchis" en estimant que "le premier - et principal - coupable est évidemment à chercher à l’Élysée". Il enjoint malgré tout les Républicains de "s’abstenir de triompher trop bruyamment." L'éditorialiste comme nombre de ses confrères pense qu'il "est à craindre que l’opinion publique mette dans le même sac tous ceux qui ont applaudi le discours du 16 novembre à Versailles - la gauche et la droite réunies - puis qui ont mis quatre mois pour gâcher ce rare moment d’unité nationale".

    Grégoire Biseau de Libération regrette le "désastre" et souligne qu'il y avait "dans ce pari trop d’arrières-pensées et de calculs". Pour autant, il reconnaît que le "jeu de la droite a été tout aussi désolant. Le secret espoir de faire chuter François Hollande l’a finalement emporté sur toute autre considération".

    "Moi président de la République, je réaliserai, en matière de réforme institutionnelle, un flop d’une intensité qu’aucun de mes prédécesseurs n’a jamais pu approcher" ironise Nicolas Beytout dans L'Opinion, paraphrasant la célèbre anaphore du candidat Hollande pendant la campagne présidentielle.

    "François Hollande a sifflé hier la fin d’une sinistre comédie. Ouf ! Mais que de dégâts semés sur la route qui devait mener au Congrès de Versailles!", pense également Patrick Apel-Muller de L'Humanité.

    "On aura rarement vu cela, dans l’histoire de la République. Une débauche de déclarations, de prises de position, de débats dans la presse, de joutes parlementaires, tout cela pour aboutir à… rien", regrette Guillaume Goubert dans La Croix.

    "François Hollande a bousculé l’image Hollande", analyse Cécile Cornudet des Echos rappelant qu'il était "l'homme de la synthèse". "On savait où on était. Et puis, tout à coup, on n’a plus su. Le fleuve était sorti de son lit."

    - 'Machiavel aux petits pieds' -

    "Quatre mois et un enterrement" s'amuse Hervé Favre de La Voix du Nord, allusion aux quatre mois de vifs débats ayant notamment déchiré la gauche. "Finalement, vouloir retourner à Versailles n’était pas une si bonne idée pour un monarque républicain surtout quand la révolution gronde dans ses rangs", conclut-il.

    "Le coût politique de ce fiasco monumental n’est pas encore chiffrable, mais pour François Hollande, il sera à coup sûr extrêmement élevé", commente Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) qui le compare à un "Machiavel aux petits pieds".

    Dans Le Courrier picard, Bertrand Meinnel note que "de demi-victoires en défaites à chaque projet important, le chemin présidentiel tourne à la déroute".

    Pour Yann Marec du Midi Libre cet épisode "restera gravé comme un énorme raté".

    Raymond Couraud de L’Alsace résume l'opinion générale: "tout ça, pour ça !" et y voit un "Waterloo politique".

    Enfin dans Sud-Ouest, Bruno Dive imagine même que l'on puisse "rembobiner le film en arrière, (et) réclamer le retour place Vendôme de Christiane Taubira, dont il faut rappeler qu’elle a démissionné à grand fracas sur cette question."

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