Ils étaient plus d'une centaine ce matin, postés devant le gouvernement, à l'appel du syndicat des pharmaciens. Craignant que les futurs coefficients du prix du médicament soient bien plus hauts que prévus, une soixantaine d'officines ont fermé leur porte l'espace d'une journée en guise de protestation. « Ce revirement du gouvernement n'a fait l'objet d'aucune étude d'impact. Ce que l'on sait c'est que ces nouveaux coefficients vont produire une élévation considérable du budget de la longue maladie » a mis en garde Antoine Rambaud, président du syndicat. Adoptés par loi de pays le 23 mars, les nouveaux modes de calcul du prix du médicament doivent permettre de mieux répartir la charge de « l'effort » supporté par les pharmacies, le Ruamm, les Provinces, les Mutuelles, et le patient. Reste à fixer les tranches, et les fameux coefficients, précise le gouvernement, soulignant qu'à ce stade, « rien n'a été arrêté ». Rappelant qu'il n'est pas dans ses intentions de mettre en difficulté les pharmacies, le gouvernement a toutefois insisté sur le fait que tout le monde devra participer à la hauteur de ses capacités à la maîtrise des dépenses de santé.   

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