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  • © 2018 AFP | Crée le 24.01.2018 à 22h55 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h01
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    Le président du conseil exécutif corse, Gilles Simeoni, lors d'un entretien à Paris, le 24 janvier 2018 Eric Feferberg-AFP

    L'Etat ne propose pas aux nationalistes corses "une discussion" mais "une capitulation", a dénoncé mardi auprès de l'AFP le leader autonomiste Gilles Simeoni, après avoir été reçu en début de semaine par Edouard Philippe et Gérard Larcher.

    "On ne peut pas aller dans une discussion dans laquelle on nous demande de renoncer à tout par avance. Ce n'est plus une discussion, c'est une capitulation", a cinglé M. Simeoni dans un entretien à l'AFP.

    "Une capitulation dans des formes très civiles et très républicaines, dans les salons et les ors de la République, mais une capitulation. C'est inenvisageable", a-t-il insisté, après avoir rencontré le Premier ministre lundi, le président du Sénat mardi et avant un entretien avec le président de l'Assemblée nationale François de Rugy mercredi soir.

    M. Simeoni regrette notamment que l'Etat ferme la porte aux principales revendications de son camp (co-officialité de la langue corse, création d'un statut de résident...), dans la perspective de la prochaine réforme constitutionnelle.

    "Pourquoi veut-on réduire tout ce qui se passe actuellement à une dimension purement technique et administrative ? C'est bien qu'il manque une volonté politique. C'est ça le vrai problème", a encore regretté le président de la collectivité unique de Corse, élu en décembre 2017 et fort selon lui d'un "mandat qui est clair sur tous les fondamentaux".

    "Ce qu'on demande, ce n'est pas d'être mieux traité que le Français du continent", a poursuivi M. Simeoni.

    "C'est simplement que lorsqu'il y a une différence de situation objective, par exemple liée à l'insularité, qu'il y ait des politiques qui permettent de corriger ces différences sans porter atteinte au principe d'égalité", a-t-il souligné.

    M. Simeoni a également évoqué la question de la reconnaissance du "peuple corse", "plus politique et plus difficile à traiter". "Lorsqu'on reçoit des amis du continent (...) pour eux c'est une évidence qu'il y a un peuple corse, parce qu'il y a une langue, une culture, des différences", a-t-il pointé.

    "Est-ce qu'on est capable d'inventer des outils politiques et juridiques qui permettent de traiter et prendre en compte ces réalités tout en restant dans le cadre de la République ? Ce n'est pas scandaleux de vouloir poser ces problèmes et réfléchir à la question de comment les régler", a encore souligné le leader autonomiste.

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