Baldwin Lonsdale, le président du Vanuatu. (photo AFP)

Nouveau coup de théâtre au Vanuatu dans l'affaire des quatorze députés, dont certains membres du gouvernement, impliqués dans une vaste affaire de corruption. Parmi eux, le vice-Premier ministre du gouvernement de Sato Kilman, Moana Carcasses (photo sur l'accueil de l'Info en direct, en chemise blanche).

Profitant d’un voyage aux Samoa du président de la République, Baldwin Lonsdale, Marcellino Pipite, président du Parlement du Vanuatu, avait gracié les quatorze députés et membres du gouvernement - dont lui-même - reconnus, coupables des chefs d’accusation portés à leur encontre, vendredi dernier, 9 octobre.

De retour au pays, le président Baldwin Lonsdale avait découvert la manœuvre et s’était adressé à la nation, lundi soir. Celui-ci a dit sa « honte » et son « chagrin » et a assuré que « personne n’est au-dessus des lois » au Vanuatu.

Joignant le geste à la parole, Baldwin Lonsdale a ordonné la révocation de l’amnistie prononcée par Marcelino Pipite. Et, cet après-midi, des mandats d’arrêt ont lancés contre onze des quatorze élus reconnus coupables de corruption. Trois avocats, soupçonnés d’avoir conseillé le président du Parlement ont également été arrêtés aujourd'hui, rapportent les médias locaux.

Plus d'informations sur cette affaire des amnisties dans notre édition de lundi, 19 octobre.