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  • © 2017 AFP | Crée le 22.09.2017 à 07h10 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h31
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    Le président américain Donald Trump et le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, le 20 septembre 2017 à New York Brendan Smialowski-AFP

    La pression internationale sur la Corée du Nord est brusquement montée d'un cran jeudi, avec la menace de nouvelles sanctions tous azimuts pour que Pyongyang renonce à ses ambitions nucléaires.

    Mais devant l'Assemblée générale des Nations unies, sur laquelle plane cette année le spectre d'une guerre nucléaire avec la Corée du Nord, la Russie et la Chine ont aussi mis en garde les Etats-Unis contre toute tentation militaire.

    Le président américain Donald Trump, qui s'était dit prêt mardi dans son premier grand discours à l'ONU à "détruire complètement" ce pays, a donné son feu vert à d'éventuelles sanctions contre des "personnes et sociétés qui financent et facilitent les échanges avec la Corée du Nord" dans les domaines de la construction, de l'énergie, les secteurs industriels, médicaux, miniers, du textile et du transport.

    "Les institutions financières étrangères sont maintenant averties qu'elles doivent choisir entre faire des affaires avec les Etats-Unis ou avec la Corée du Nord", a explicité le secrétaire américain au Trésor Steve Mnuchin.

    Le décret présidentiel ouvre la voie à des mesures qui pourront à l'avenir cibler notamment des banques, un moyen de faire pression sur la Chine pour qu'elle lâche définitivement Pyongyang.

    Or au même moment, Donald Trump a salué une décision "très courageuse" et "inattendue" de Pékin: selon lui, la Banque centrale chinoise a ordonné à ses banques de juguler leurs échanges avec les Nord-Coréens. La Chine n'a pas confirmé dans l'immédiat une telle décision, qui serait un coup dur pour le régime nord-coréen, Pékin étant, et de loin, son principal partenaire commercial.

    A Bruxelles, l'Union européenne a parallèlement trouvé un accord sur des sanctions supplémentaires interdisant aux entreprises européennes d'exporter du pétrole vers le pays reclus d'Asie de l'Est et d'y investir.

    Ce nouveau tour de vis intervient seulement dix jours après l'adoption d'un huitième train de sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU, en réponse à un nouvel essai nucléaire de Pyongyang, son plus puissant à ce jour. Elles interdisent les importations de textile nord-coréen et réduisent les approvisionnements de la Corée du Nord en pétrole.

    - 'En plein rêve' -

    Washington, qui souhaitait un embargo pétrolier total, a dû revoir ses ambitions à la baisse pour obtenir l'aval de Pékin et Moscou, et ainsi l'unanimité des grandes puissances.

    "Nous avons quelques indications selon lesquelles il commence à y avoir des pénuries d'essence", mais "nous savions qu'il faudrait du temps pour que ces sanctions aient des effets", a assuré à New York le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui devait participer dans l'après-midi à une réunion ministérielle du Conseil de sécurité sur la non-prolifération.

    Washington et ses alliés espèrent que ces pressions obligeront Pyongyang à négocier l'arrêt de ses programmes militaires. Mais au-delà de l'unité affichée pour adopter ces sanctions, les grandes puissances restent divisées sur la manière de mettre fin à la crise.

    A la tribune de l'ONU, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a estimé que "la négociation" était "la seule solution" et a appelé tous les acteurs, Américains et Nord-Coréens en tête, à "se réunir".

    Plus direct, son homologue russe Sergueï Lavrov a critiqué les menaces martiales américaines tout comme "l'aventurisme de Pyongyang". "L'hystérie militaire mène non seulement à l'impasse mais aussi à la catastrophe", a-t-il prévenu.

    Le chef de la diplomatie russe a aussi relancé la proposition de Moscou et Pékin pour un double moratoire: arrêt des expérimentations nord-coréennes mais aussi des exercices militaires américano-sud-coréens. Washington a jusqu'ici rejeté cette idée.

    Donald Trump s'est entretenu jeudi à New York avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président sud-coréen Moon Jae-In, dont les pays sont en première ligne face à Pyongyang.

    M. Moon a plaidé à l'ONU pour un apaisement des tensions afin d'éviter "un affrontement militaire accidentel". La Corée du Sud ne veut pas "l'effondrement" de la Corée du Nord, a-t-il assuré, mais la communauté internationale doit "riposter de façon plus vigoureuse" en cas de "nouvelles provocations" nord-coréennes.

    Mercredi, Shinzo Abe avait lui directement apporté son soutien à la position de Washington, qui répète que "toutes les options sont sur la table", y compris militaire.

    "La gravité de la menace est sans précédent" et l'heure est à "la pression" plus qu'au "dialogue", avait affirmé le dirigeant japonais, dont l'archipel a été récemment survolé à deux reprises par des missiles nord-coréens.

    Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a traité les dernières menaces de Donald Trump par le mépris: "Il y a un proverbe qui dit que les chiens aboient, la caravane passe", a déclaré Ri Yong-ho à New York. "S'ils essaient de nous faire peur avec des aboiements, ils sont clairement en plein rêve".

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