Daniel Goa et Vincent Bouvier ont longtemps scruté l'horizon avant l'arrivée des rouleurs.

Un peu à la manière d'un boxeur montant sur le ring, Philippe Germain est arrivé la mine fermée, vers 16 h 45, au haussariat, pour ce qui peut sans doute s'intituler la réunion « de la dernière chance » dans le conflit des rouleurs qui dure depuis maintenant un peu plus de trois semaines.

Aucun regard ni salut à l'attention des représentants de ContraKmine, alors qu'un premier nom d'oiseau en direction du président du gouvernement fusait depuis le petit groupe des rouleurs rassemblés devant le haussariat.

Bref, cette réunion rassemblant rouleurs, mineurs, gouvernement et Etat, sous la houlette du médiateur Daniel Goa a démarré, vu de l'extérieur, dans une ambiance plutôt glaciale. Les acteurs du dossier se sont enfermés dans une salle de la résidence du haussariat depuis.

La réunion de la « dernière chance » dans le conflit des rouleurs ? Prévue à 14 heures, elle a finalement démarré à 15 h 45.

Le début de la réunion était prévu à 14 heures. Mais les mineurs, présents à la résidence, ont d'abord attendu les rouleurs, qui ont rencontré en début d'après-midi le conseil d'administration de la SMSP pour leur faire part de leurs difficultés sur quatre sites miniers. Les mineurs, le haussaire Vincent Bouvier et Daniel Goa, ont longuement attendus les rouleurs. Philippe Germain est arrivé dans la foulée.

Avant la réunion, Max Foucher, vice-président du syndicat des rouleurs ContraKmine indiquait vouloir camper sur ses positions. « La balle est dans le camp du président du gouvernement ».

P. Ch.

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