Plus d'attaques, plus de querelles politiciennes. C'est la demande faite ce vendredi matin par Calédonie Ensemble à l'intention des autres partis politiques qui forment le "Contrat de Gouvernance solidaire", soit le Front pour l'Unité et l'UCF (Union pour la Calédonie dans la France). Ce qui motive cet appel à l'apaisement du parti de Philippe Gomès, ce sont deux "attaques en règle" que Calédonie Ensemble estime avoir subi cette semaine. La première porte sur une conférence de presse des porte-paroles du FPU qui ont "critiqué de manière violente la position prise de longue date par Calédonie Ensemblre" concernant la montée de la Nouvelle-Calédonie au capital de la SLN. Deuxième attaque : celle d' Harold Martin qui a "violemment pris à partie la Ministre de l’Outre-mer qui aurait exprimé une inclinaison pour le « référendum éclairé » que Calédonie Ensemble propose".

 Des critiques jugées non "conforme à l'esprit du contrat de gouvernance solidaire". "Le temps n’est plus aux attaques incessantes des uns à l’égard des autres, la campagne électorale est terminée, les électeurs se sont exprimés, il nous appartient maintenant de nous rassembler dans le respect de l’identité de chacun pour être à la hauteur des enjeux de l’avenir". Pour autant, Calédonie Ensemble ne compte pas rompre ce contrat de gouvernance solidaire.  "Dans cet esprit, Calédonie Ensemble n’entend pas ni participer, ni alimenter, de nouvelles querelles politiciennes. Calédonie Ensemble n’a pas l’habitude de changer d’avis comme de chemise."