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  • | Crée le 05.03.2016 à 12h32 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h23
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    Un véhicule a été incendié au cours de l'opération.

     

    Les gendarmes, en disposant une quarantaine de leurs effectifs à hauteur de Thabor et au rond-point de la Coulée, se doutaient bien que les troubles pouvaient revenir. Surtout après un tir sur deux d'entre eux le jeudi et l'attaque sur des pompiers, moins de 24 heures plus tard. Il n'aura pas fallu longtemps pour leur donner raison.

     

    "Ils nous pointent avec une torche, pour mieux nous viser"  

    Le dispositif a été installé aux alentours de 22 h 30. Moins d'un quart d'heure plus tard, une voiture mercedes déboule à grande vitesse et se gare au milieu des militaires, pensant un moment être face à un homme ivre. Mais ce n'est pas l'alcool qui rend nerveux le conducteur. Il vient de se faire caillasser, avec trois autres personnes à bord. " Nous roulions tranquillement lorsque des jeunes ont surgi, raconte la passagère avant, qui a vu le projectile passer à moins d'un mètre d'elle. Il y en a un qui à l'aide de la lampe torche de son portable, l'a pointé (le conducteur) pour que plusieurs autres puissent mieux viser."

     

    "Ils viennent de m'agresser, il faut que vous y alliez ! "

    Le groupe, peut-être une dizaine, se situerait vers la deuxième entrée. Une incursion des gendarmes suffit à les faire déguerpir. Le silence revient alors quelques minutes. Les véhicules blindés légers entament des rondes sur la RP1 entre Thabor et la Coulée. Objectif : garder l'axe sécurisé. Mais aux alentours de 23 heures, c'est un nouveau véhicule qui déboule sur le point de contrôle, à Thabor. Cette fois-ci, une jeune femme sort. Très en colère de son véhicule. " Ils m'ont sauté dessus et ont tenté d'ouvrir ma portière. Ils viennent de m'agresser, il faut que vous y alliez ! " La conductrice demande aux gendarmes d'aller chercher ses agresseurs. Ce qu'elle n'a pas vu, c'est qu'une équipe est déjà surplace. Et que toute la petite bande s'est déjà dispersée des deux côtés de la route dans les brousses. Jusqu'à ce que la radio d'un des véhicules annonce un autre événement redouté. " Des individus viennent d'incendier un véhicule au milieu de la route."

     

    " Ils veulent les attirer à pied"

    L'axe est fermé peu avant minuit. Les véhicules blindés ronronnent. " Ce qu'ils tentent de faire, c'est d'attirer les gendarmes à pied, soupire un habitant de Saint-Louis bloqué. Ils veulent qu'ils descendent." Les pompiers du Mont-Dore sont prévenus. Mais pas question d'intervenir sans réfléchir. L'hélicoptère va se charger d'éclairer la voix. En avançant vers le brasier, phares éteints, on entend des cris, des bruits de bois qui frappent le métal et des rires nerveux. Il faut rester à une distance respectable, le véhicule pourrait être pris en chasse et caillassé. Ils sont une dizaine, apparemment ivres, fiers de leur œuvre. Celle d'avoir choqué une poignée d'automobilistes et d'en embêter une centaine, bloqués des deux côtés de la route. Le véhicule doit repartir, les cris se font plus virulents et la voiture a forcément été remarquée.

     

    " Il va bien falloir qu'ils comprennent que nous serons là à chaque fois."

    Une heure plus tard, sans que les militaires souhaitent vraiment nous expliquer les opérations qui ont été entre-temps réalisées, l'axe est dégagé par un blindé. Des hommes lourdement équipés partent sur l'axe. Au fil des minutes, le calme semble revenir. Il est un peu moins de 2 heures du matin, lorsque la route est rouverte. Les gendarmes ont les traits tirés, mais gardent le sourire. Il vaut mieux, car ils seront encore ici dans les jours à venir. " Plus exactement, tant que nous n'aurons pas récupéré les individus qui ont ouvert le feu sur les gendarmes, agressé les pompiers, et semé le trouble ce soir, précise le colonel Emmanuel Miglierina, à la tête des forces de gendarmerie de Nouvelle-Calédonie. Il va bien falloir qu'ils comprennent que nous serons là à chaque fois." D'autant qu'en journée, le maintien de l'ordre laisse sa place au judiciaire. Et sans vouloir trop en dire, les autorités assurent que plusieurs des fauteurs de troubles sont en cours d'identification.

     

    Dans la nuit de vendredi à samedi, à Saint-Louis,  Les Nouvelles Calédoniennes 

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