[MAJ 26 sept.] l'homme interpellé samedi matin à Houaïlou n'est pas âgé de 50 ans comme indiqué par erreur mais de 23 ans.

Vendredi soir, aux alentours de 22 h 40, les gendarmes « ont été contraints de faire usage d’une arme à une reprise à Thio pour intercepter un véhicule volé Isuzu D Max », indique le procureur de la République Alexis Bouroz dans un communiqué diffusé ce lundi après-midi. Le véhicule a pris la fuite.

Il a de nouveau été repéré le lendemain, samedi matin, aux alentours de 6 h 15 dans le secteur de Canala. Une patrouille a tiré à deux reprises après avoir tenté à plusieurs reprises d'intercepter le véhicule volé, qui a foncé sur les gendarmes.

Le Isuzu D Max sera finalement arrêté plus tard grâce à une herse positionnée en travers de la route. Son conducteur est parvenu à prendre la fuite à pieds.

Pour ces deux faits, le procureur de la République assure :

L'action des gendarmes apparaît parfaitement conforme aux règles légales d'engagement. Aucun blessé n’est à déplorer

En revanche, un militaire a été blessé lors d’une autre opération de contrôle routier menée à Houaïlou.

Samedi matin, aux alentours de 8 h 45, les gendarmes ont repéré un Citroën Berlingo qui sortait de la tribu de Neouyo à Houaïlou. Il était conduit par un suspect repéré quelques minutes plus tôt qui ne s'était pas arrêté à un contrôle.

Les gendarmes ont alors demandé par geste à l'automobiliste de s'arrêter. Toujours d'après le parquet de Nouméa :

Le conducteur a vivement et délibérément accéléré sur leur position, tentant de percuter le gendarme se trouvant face à lui. Ce dernier a eu le réflexe, en sautant, d’esquiver le pare-chocs avant du véhicule mais a heurté l’aile avant-droite puis le pare-brise du véhicule avant de finir sa chute dans le fossé.

Le gendarme a été transféré au dispensaire de Houaïlou. Ses blessures lui ont valu une ITT de 2 jours.

L'auteur présumé des faits, un homme âgé de 23 ans, dont l’alcoolémie était négative, conduisait sans permis. Il était connu des services pour des infractions liées aux stupéfiants et pour un délit routier, indique le parquet, qui précise :  

Le conducteur a expliqué avoir donné un coup de volant pour faire peur au gendarme.

Le suspect sera jugé demain mardi matin selon la procédure de comparution immédiate pour « violences avec arme sur agent dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours et conduite sans permis. »