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  • © 2017 AFP | Crée le 20.10.2017 à 21h32 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h36
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    Le président du Parti populaire (OeVP) Sebastian Kurz (d) reçu par le président autrichien Alexander Van der Bellen au Palais Hofburg à Vienne le 20 octobre 2017 HANS KLAUS TECHT-APA/AFP

    Le jeune dirigeant conservateur Sebastian Kurz, vainqueur des législatives anticipées du 15 octobre en Autriche, a été officiellement chargé vendredi de former un gouvernement par le président de la République Alexander Van der Bellen.

    Cette étape essentiellement protocolaire ouvre la voie à des négociations pour la formation d'une coalition, une alliance avec le parti d'extrême droite FPÖ étant jugée la plus probable.

    Proclamés dans la nuit de jeudi à vendredi, les résultats officiels finaux ont confirmé la victoire de l'ÖVP de M. Kurz avec 31,5% des voix, devant les sociaux-démocrates du chancelier sortant Christian Kern (SPÖ, 26,9%) et le FPÖ (26%).

    M. Kurz, qui à 31 ans est appelé à devenir le plus jeune dirigeant au monde, a déclaré lors de la cérémonie vendredi qu'il souhaitait proposer un "nouveau style" de gouvernance. Il a assuré qu'il discuterait avec tous les partis.

    Mais une alliance avec le SPÖ est jugée improbable, après une campagne où M. Kurz a embrassé plusieurs thèmes du FPÖ, notamment sur l'immigration, et promis un "renouvellement" après dix ans de grande coalition gauche-droite.

    Avant même le début des négociations officielles, M. Strache a indiqué avoir longuement reçu M. Kurz à son domicile mercredi pour un entretien "privé" qu'il a qualifié de "très amical".

    M. Kern s'est dit "persuadé" que les deux partis s'entendraient pour former une coalition, soulignant que leurs programmes étaient "quasi identiques".

    En 2000, l'entrée du FPÖ dans le gouvernement du chancelier conservateur Wolfgang Schüssel avait provoqué un séisme en Europe et l'adoption de sanctions de l'UE contre Vienne.

    Dans un contexte de montée des partis populistes et anti-migrants dans plusieurs pays européen, une telle levée de boucliers apparaît cependant peu probable aujourd'hui, d'autant que M. Strache a veillé à lisser l'image de son parti.

    M. Kurz, qui occupe les fonctions de ministre des Affaires étrangères depuis quatre ans, a en outre veillé à réaffirmer jeudi son "engagement" en faveur de l'UE, lors d'un déplacement à Bruxelles.

    M. Kern a lui-même reconnu que ses homologues européens faisaient preuve de "décontraction" vis à vis de l'Autriche. "La situation est très différente de ce qu'elle était début 2000", a-t-il confié en marge du sommet de l'UE.

    Parmi ses conditions pour entrer en coalition, le FPÖ a indiqué qu'il exigerait le ministère de l'Intérieur, un portefeuille régalien qui lui avait échappé en 2000.

    M. Van der Bellen, un écologiste libéral à qui il reviendra d'investir le gouvernement, a souligné qu'il veillerait à ce que les "intérêts de l'Autriche" soient respectés, insistant sur la nécessité selon lui que le pays continue à "jouer un rôle actif dans la construction européenne".

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