Samedi 10 février, l'association SOS Mangrove invite les Calédoniens à rejoindre les bénévoles pour une journée citoyenne qui s'inscrit dans la cadre de la Journée mondiale des zones humides. La thématique de cette année est « Des zones humides pour les villes de demain ».

Nouméa abrite encore quelques 230 hectares de mangrove urbaine. Une véritable nurserie où les trois-quarts des poissons du lagon se reproduisent, affirme Monik Lorfanfan, présidente de l'association SOS Mangrove. Samedi, elle compte sensibiliser les Calédoniens autour de l'activité de plantation des palétuviers. Le rendez-vous est donné à 8h30 sur le parking du centre culturel Tjibaou.

Depuis dix ans, SOS Mangrove œuvre pour réhabiliter les mangroves urbaines. Un travail qui semble porter ses fruits. L'année dernière, l'association a planté près de 3 000 pieds de palétuviers et rétabli des réseaux d'eau dans les mangroves. Toutefois, la présidente affirme qu'il est tant d'agir plus largement pour éviter la disparition de cet écosystème. Depuis 1960, un quart des mangroves de la capitale ont ainsi disparu.

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