A 9 heures, la porte de la salle de réunion où se tient le comité des signataires extraordinaire s’est refermée, jusqu’à ce qu’accord - ou non - soit constaté.

Car en ce jour de température caniculaire (34° à Paris), les échanges s’annonçaient chauds.

« J’ai accédé à cette demande (de comité des signataires) dans un contexte tendu marqué par une défiance croissante entre les différents partenaires, et certains d’entre eux vis-à-vis de l’Etat, a lancé Manuel Valls. Le Gouvernement, puisqu’il faut se parler franchement et honnêtement, n’est pas non plus dupe des effets collatéraux de certaines rivalités politiques.  » 

Le Premier ministre a demandé aux participants de « prendre tout le temps qu’il faudra pour sortir de cette journée avec un accord sur les amendements qu’il convient d’apporter au projet de loi organique s’agissant de la liste référendaire et avec une discussion politique approfondie et une méthode de résolution du conflit sur les listes provinciales, méthode validée par les partenaires ».

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