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  • © 2016 AFP | Crée le 22.04.2016 à 22h06 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    La commission d'enquête parlementaire belge visite, le 22 avril 2016, la station de métro bruxelloise Maelbeek, cible d'une attaque terroriste le 22 mars VIRGINIE LEFOUR-BELGA/AFP

    Un mois après les attentats de Bruxelles, la Belgique rendait hommage vendredi à ses 32 morts et centaines de blessés tout en voulant tirer les leçons de ces attaques sans précédent maintenant que plusieurs de leurs auteurs ont été arrêtés.

    La station de métro Maelbeek, où l'un des kamikazes des attaques s'est fait exploser le 22 mars, rouvrira lundi, a symboliquement annoncé vendredi la Stib, l'exploitant du réseau de Bruxelles.

    C'est avec une visite à cette station meurtrie, en plein quartier européen de la capitale, que les membres de la commission d'enquête parlementaire mise sur pied en pleine polémique sur les défaillances des services de renseignement après les attentats, ont entamé leurs travaux vendredi.

    Ils ont quitté à la mi-journée, à pied, le parlement fédéral, situé à quelques centaines de mètres, pour aller déposer une gerbe de fleurs et respecter une minute silence à Maelbeek. Ils se sont également entretenus avec des membres du personnel de la Stib et des services de secours. "C'est une visite pour s'imprégner des lieux et rendre hommage aux victimes plutôt qu'une visite technique", a souligné une porte-parole de la Stib.

    Le palais royal accueillera dans un mois, le 22 mai, une cérémonie du souvenir associant l'ensemble des autorités du royaume, les familles de victimes et les services de secours.

    La commission d'enquête s'est promis d'examiner d'ici à la fin de l'année comment les autorités ont géré les attaques, mais elle veut aussi déterminer les causes de la montée du radicalisme en Belgique.

    - Réformer la police -

    Les parlementaires doivent se rendre ensuite à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, second lieu des attentats, dont la desserte en train a également repris vendredi, mais où l'enregistrement des passagers au départ se fait toujours dans un hall provisoire.

    Le métro, qui reste à ce stade fermé entre 22H00 et 06H00 du matin, comme l'aéroport, ne tournent toujours pas à plein régime, un mois après les attaques.

    "Ce qui compte, c'est que la commission fasse un travail profond et des recommandations" qui pourraient aboutir à "changer l'architecture de la sécurité" et "peut-être bien à une réforme des polices", a expliqué jeudi le président de la Chambre, Siegfried Bracke.

    "Il faut simplifier", a-t-il ajouté, alors que des failles sont apparues dans la collecte et le partage des informations entre services de police, de renseignement et la justice, en raison notamment du grand nombre d'acteurs impliqués dans la lutte contre le radicalisme et le terrorisme dans le royaume.

    Les travaux de réparation à Maelbeek seront terminés vendredi soir. Seule marque encore visible de l'attaque, l'un des huit portraits carrelés de l'artiste Benoît van Innis qui ornent la station reste abîmé et la partie manquante sera masquée. Un projet d'oeuvre d'art commémorative a été confié au même artiste.

    - Risque toujours élevé -

    Le 22 mars, un peu plus d'une heure après le double attentat-suicide à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, l'explosion dans une rame de métro déclenchée par un autre kamikaze a tué seize personnes. Au total, les attentats de Bruxelles ont fait 32 morts et plus de 300 blessés.

    L'enquête a démontré que les attentats de Bruxelles et de Paris (130 morts le 13 novembre), revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI), ont été commis par la même cellule, qui a pu s'appuyer sur de multiples cachettes et soutiens en Belgique.

    Mohamed Abrini, qui avait participé aux repérages avant le 13 novembre, a été arrêté et inculpé en Belgique. Il a reconnu être l'"homme au chapeau", le troisième jihadiste de l'aéroport, qui, lui, ne s'est pas fait exploser. Autre double inculpé derrière les verrous: Osama Krayem, un Suédois, ancien combattant en Syrie comme Abrini.

    Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris et lié aux auteurs de ceux Bruxelles, avait été arrêté à Molenbeek le 18 mars. Il devrait rapidement être remis à la justice française.

    Mais les autorités belges ont averti cette semaine que le risque de nouveaux attentats par des jihadistes européens revenus de Syrie restait élevé, et des milliers de policiers et militaires devraient continuer à surveiller les lieux stratégiques en Belgique, comme les transports en commun ou les sites nucléaires, dans les mois à venir.

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