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  • © 2017 AFP | Crée le 14.07.2017 à 08h15 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h18
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    Des policiers près du camion utilisé lors de l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016 VALERY HACHE-AFP/Archives

    Depuis un an, la question des mesures de sécurité déployées sur la Promenade des Anglais avant l'attentat qui a fait 86 morts est au coeur d'une polémique et tourmente les victimes, qui comptent sur l'enquête ouverte à Nice pour obtenir des réponses.

    Quelques heures à peine après l'attaque, le front s'ouvrait déjà: d'un côté la mairie, représentée par Christian Estrosi, de l'autre, le gouvernement de Manuel Valls et son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Les deux camps s'affrontent notamment autour de la question du nombre de policiers nationaux en poste ce soir-là sur la Prom', trop peu nombreux selon l'élu local.

    Une policière municipale accuse même les services de l'Etat de l’avoir contrainte, sur la foi des images de la vidéosurveillance, à livrer un rapport "modifiable" sur les forces policières présentes. Poursuivie pour diffamation par Bernard Cazeneuve, le ministère public a requis vendredi la relaxe de la policière, qui a elle-même porté plainte pour abus d'autorité.

    Dans un ouvrage publié en février, "Il faut tout changer!", Christian Estrosi revient encore sur la question et l'assure: "la ville de Nice n’a pas eu son mot à dire" sur le dispositif déployé pour le 14-Juillet et "n’a eu d’autre choix, au cours des réunions préparatoires, que de hocher la tête".

    Côté gouvernement, Bernard Cazeneuve a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui avait conclu que le dispositif déployé n'était pas sous-dimensionné. L'ex-ministre a aussi assuré que "les manifestations du 14 juillet (avaient) été préparées en très étroite liaison avec la ville de Nice".

    De leur côté, plusieurs victimes ont saisi la justice, visant à la fois les services de la mairie et l'Etat. Après le classement sans suite en janvier d'une première plainte portée par une vingtaine de victimes et de proches, une information judiciaire a été ouverte après le dépôt d'une nouvelle plainte avec constitution de partie civile.

    "La démarche est la bonne, on n’a pas eu beaucoup de réponses à nos questions", se félicite Emilie Petitjean, présidente de l’association Promenade des Anges. Le magistrat instructeur pourrait décider "avant Noël" de la suite à donner à l'information judiciaire en cours, et notamment de la nécessité ou non de procéder à des mises en examen, a récemment estimé le procureur Jean-Michel Prêtre.

    D'ici là, la polémique ne paraît pas près de s'éteindre. A peine réélue dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, la députée LR Marine Brenier, une protégée d'Estrosi, a demandé le 27 juin la création d’une commission d’enquête parlementaire "dédiée à l’examen du dispositif de sécurité déployé par l’Etat" le 14 juillet dernier.

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