Le procureur de la République de Paris lors d'une conférence de presse samedi soir. (capture d'écran iTELE)

Le procureur de la République de Paris, François Molins, a tenu une conférence de presse samedi 14 novembre à 19 heures (heure métropolitaine) où il a dévoilé de nombreux éléments permettant d'en savoir un peu plus sur le déroulement des multiples attentats qui ont secoué la capitale, vendredi, à Paris et à Saint-Denis. 

Ce que l'on sait des sept terroristes: 

- Au moins sept kamikazes ont participé aux attaques et sont morts après avoir actionné leurs ceintures explosives. Trois kamikazes se sont faits exploser aux abords du Stade de France à 21h20, 21h30, 21h53, faisant une victime. Un autre kamikake a actionné sa ceinture explosive à 21h40 au restaurant Comptoir Voltaire (boulevard Voltaire) faisant de nombreux blessés mais aucune victime. Enfin, trois terroristes se sont fait exploser au Bataclan et y ont trouvé la mort après avoir fait plus de 80 victimes.  

- Au moins un Français parmi les assaillants. Né le 21 octobre 1985 en banlieue parisienne à Courcouronnes (Essonne), il était connu, selon le procureur de la République, pour des faits de radicalisation et son casier judiciaire faisait mention de huit condamnations entre 2004 et 2010. L'individu a été identifié grâce à des traces papillaires retrouvées au Bataclan. Il faisait l'objet d'une fiche S de la DGSI pour sa radicalisation. 

- Un passeport syrien retrouvé près du Stade de France. Le passeport syrien d'un individu né en 1990 a été retrouvé près d'un des terroristes aux abords du Stade de France. Selon le procureur de la République, l'individu n'était pas connu des services de renseignement. Selon les autorités grecques, les informations du passeport correspondent à un réfugié enregistré par la Grèce en octobre. Mais les autorités françaises n'ont pas encore confirmé que le kamikaze soit bien l'individu décrit sur le passeport. 

- Trois arrestations en Belgique. Trois personnes, dont un homme résidant en Belgique qui a loué l'un des véhicules utilisés lors du massacre, et qui aurait pu se trouver en France au moment des attentats, ont été arrêtées en Belgique. Leur rôle reste flou. Inconnues des services de renseignement français, ces trois personnes interpellées avaient déjà fait l'objet d'un contrôle routier à la frontière franco-belge samedi matin. 

- Des terroristes ou complices encore dans la nature? On l'ignore encore à ce stade de l'enquête. Le flou entoure également l'identité et le rôle des trois personnes interpellées samedi en voiture à la frontière belge. Il pourrait s'agir de la "troisième équipe" de terroristes. Ou de complices. On ignore également si d'autres terroristes sont encore en liberté.