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  • © 2017 AFP | Crée le 28.12.2017 à 03h36 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h57
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    L'exécutif envisage de durcir certaines sanctions vis-à-vis des chômeurs ne recherchant pas assez activement un emploi PHILIPPE HUGUEN-AFP/Archives

    L'exécutif envisage de durcir certaines sanctions vis-à-vis des chômeurs ne recherchant pas assez activement un emploi dans le cadre de la future réforme de l'assurance chômage, selon une note interne révélée mercredi par le Canard Enchaîné et qui suscite ire et désapprobation à gauche et au FN.

    Après les ordonnances réformant le code du travail, le gouvernement s'attaque à un nouveau dossier explosif, la réforme de l'indemnisation du chômage, promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron. Le sujet a été renvoyé à la négociation entre partenaires sociaux, qui doivent faire des propositions au gouvernement mi-février.

    Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique révèle ce qu'il qualifie de "plan secret du gouvernement" destiné à "durcir le contrôle des chômeurs". Il cite une note interne du directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui ébauche un renforcement des sanctions, couplé à l'obligation faite à chaque demandeur d'emploi de remplir un "rapport d'activité mensuel", listant l'ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l'emploi.

    Actuellement, en cas de recherche d'emploi insuffisante ou de refus de formation, un chômeur peut voir son allocation réduite de 20% pendant deux à six mois. Selon la note, la sanction monterait à une réduction de 50% des allocations pendant deux mois.

    Sollicités par l'AFP, ni Matignon, ni le ministère du Travail n'ont souhaité réagir. Le député de la majorité Sylvain Maillard (LREM) s'est contenté de déclarer sur RTL qu'être au chômage donne "droits et devoirs".

    "Ce qui est écrit dans le Canard a été un temps envisagé", a assuré une source syndicale à l'AFP. Mais selon elle, il ressort des réunions avec "le cabinet" de Muriel Pénicaud que la réforme de l'échelle des sanctions devrait finalement "être soft".

    - 'Suspicion généralisée' -

    L'hypothèse d'un durcissement des sanctions fait bondir à gauche. "Le PS demande au président de la République et au Premier ministre de ne pas laisser à Pierre #Gattaz le rôle de conseiller +social+ de l’exécutif", a tweeté le Parti socialiste. En octobre, le président du Medef, Pierre Gattaz, avait suggéré l'idée d'un contrôle "journalier", "hebdomadaire" ou "mensuel" des demandeurs d'emploi, suscitant à l'époque un tollé.

    "La start-up de l'Élysée est diaboliquement créative en cette fin d'année : elle trie et expulse à tour de bras les migrants et promet pour 2018 de mieux contrôler et mieux punir les chômeurs #Thatcher #Malveillance #indignité", a dénoncé dans la foulée sur Twitter l'ex-candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon.

    Le Parti communiste français dénonce, lui, ce "macronisme" pour qui "le chômeur est un suspect qui doit être étroitement surveillé": "À en croire E. Macron et le gouvernement, après une +liberté+ donnée au patronat via la casse du code du travail, la réforme sur l'assurance chômage devait +rééquilibrer+ les choses, avec davantage de +sécurité+ pour les salariés", ironise Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

    Du côté de La France insoumise, le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière récuse une manœuvre pour "rayer" des chômeurs de Pôle emploi. "Toute cette bureaucratie autour du chômage n'a qu'un but: rayer des gens, rayer, rayer, rayer et pouvoir dire après +regardez, grâce à nous, le chômage a reculé+", a-t-il dénoncé sur BFMTV.

    Le Front national, par la voix de son porte-parole Jordan Bardella, rejette, lui aussi, cette "suspicion généralisée" sur "des victimes du chômage de masse", plaidant à la place pour "un ciblage des fraudeurs notoires".

    Le chef de l'Etat a affirmé mercredi, dans une interview au quotidien espagnol El Mundo, attendre "des résultats significatifs au bout de 18 à 24 mois" sur le front du chômage grâce aux réformes menées par son gouvernement.

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