azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2016 AFP | Crée le 04.07.2016 à 03h31 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h18
    Imprimer
    afp_journal
    Un navire turc transportant de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza arrive dans le port israélien de Ashdod, le 3 juillet 2016

    Un navire turc transportant de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza est arrivé dans un port israélien dimanche, une semaine après la normalisation des relations entre Israël et la Turquie après six ans de brouille.

    Le navire cargo Lady Leyla est arrivé dimanche après-midi au port d'Ashdod, à une trentaine de kilomètres au nord de la bande de Gaza, après avoir quitté la Turquie vendredi, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Sa cargaison est composée de 11.000 tonnes de denrées alimentaires de première nécessité et de jouets, selon l'agence nationale d'informations turque Anadolu.

    Elle sera inspectée par les autorités israéliennes avant d'être envoyée dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas et durement touchée par trois guerres avec Israël depuis 2008 et par un blocus israélien.

    La Turquie avait d'abord exigé une levée du blocus du territoire palestinien pour normaliser ses relations avec Israël, ce que l'Etat hébreu avait refusé. Les deux pays ont finalement trouvé un compromis autorisant la Turquie à envoyer de l'aide humanitaire via le port d'Ashdod.

    Israël estime le blocus nécessaire pour empêcher le Hamas de recevoir des matériaux pouvant être utilisés à des fins militaires, notamment pour construire des tunnels permettant à des hommes armés de s'infiltrer en Israël.

    Des responsables de l'ONU ont de leur côté appelé à une levée du blocus en raison de la détérioration des conditions de vie dans l'enclave palestinienne.

    La Turquie, gouvernée par le parti islamo-conservateur AKP, est proche du Hamas et le président turc Recep Tayyip Erdogan est un défenseur de la cause palestinienne.

    La Turquie et Israël, qui étaient traditionnellement alliés, se sont brouillés en 2010 lorsque des commandos israéliens ont lancé l'assaut sur un navire qui tentait de briser le blocus de Gaza, tuant dix activistes turcs à bord.

    Selon les termes de l'accord, Israël versera 20 millions de dollars (18 millions d'euros) aux familles des militants tués.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en avant les bénéfices économiques de l'accord, notamment les discussions sur un projet de construction d'un pipeline vers la Turquie pour y acheminer du gaz.

    Mais l'opinion et la classe politique israélienne ont accueilli cet accord de façon mitigée en raison, notamment, de l'absence de mention du sort de quatre Israéliens - deux soldats tenus pour morts et deux civils qui seraient aux mains du Hamas - disparus dans la bande de Gaza.

    Plusieurs sympathisants et membres des familles des soldats ont manifesté contre l'accord dimanche à l'extérieur du port d'Ashdod.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner