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  • | Crée le 13.05.2016 à 10h35 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h24
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    [MAJ 13h15] 6 mois avec sursis

    Le tribunal vient d'annoncer sa décision : après en avoir délibéré, les juges ont condamné Anthony Lecren à une peine de six mois de prison avec sursis.

     

    Réactions et compte-rendu d'audience complet à lire dans votre édition de demain samedi.

     

     

    [MAJ 12h40] Une relation « dévastatrice »

     

    Une partie de la vie d'Anthony Lecren a donc été mise à nu ce matin, devant le tribunal correctionnel, un cas de figure inédit pour un homme politique calédonien. La relation tumultueuse entre le membre du gouvernement et son ex-petite amie a été décortiquée dans le détail par le président du tribunal, Thierry Lefebvre.

     

    D'après le récit qu'en a fait ce dernier, leur vie commune oscillait entre amour fou et jalousie, disputes violentes et scènes de ménage. Une relation « dévastatrice », a-t-il indiqué.

     

    « Après nos disputes, je devais affronter le regard de mes voisins », avait déclaré la jeune fille lors de son dépôt de plainte. « Il [Anthony] m'avait déjà frappé et avait tout cassé chez moi, mais je pouvais être violente aussi lors de nos disputes. » La jeune fille avait encore déclaré vouloir arrêter cette relation, qui n'était « psychologiquement pas saine »

     

    Elle décrit l'homme politique comme manquant de confiance en lui à l’époquie des faits. « Il pense que tout le monde lui veut du mal ». Un point de vue enfoncé par son conseil. « Anthony Lecren était psychologiquement faible parce que continuellement sali », a plaidé Me Denis Milliard, qui a aussi joué la carte de la relation torturée. « Tous leurs proches savaient que c'était un couple à problèmes. »

     

    Il a demandé au tribunal de ne pas le condamner « au-delà des réquisitions, pour ne pas le conduire à sa fin politique. Car Anthony Lecren est le trait d'union indispensable entre indépendantistes et non-indépendantistes », a-t-il assuré.

     

     

     

     

    Anthony Lecren était jugé pour avoir commis des violences sur son ex-petite amie et avoir proféré des outrages sur un policier venu l'interpeller.

     

    Le procureur a requis une peine de sursis laissant au tribunal le soin d’en fixer la quantité. La procureur a estimé que la condamnation survenue une semaine avant les faits n'était pas définitive et ne pouvait pas conduire le tribunal à le condamner à une peine ferme.

     

    Par le passé, en avril 2007 et en août 2015, Anthony Lecren a été condamné à deux reprises pour conduite en état d'ivresse.

     

    P. Ch.

     

    Le compte-rendu d’audience complet, à lire dans votre édition de demain samedi.

     

     

    Anthony Lecren au tribunal correctionnel, ce matin. (photo JAGL)

     

    [11h15] 

    Le procureur vient de réclamer une peine avec sursis et laisse au tribunal « le soin d'en apprécier le quantum ». « Le soir des faits, heureusement que la police était présente », a dit Héléna Formond-Eskenazi.

     

    Avant cela, le président a énuméré les faits, le détail de la dispute qui a opposé Anthony Lecren à sa petite amie, puis les circonstances de l’interpellation de l'intéressé ainsi que  ses déclarations faites en garde à vue.

     

    Anthony Lecren n'a souhaité faire aucune déclaration à l'audience et a laissé le président exposer les faits.

     

     

    C'est Me Denis Milliard qui est chargé d'assurer la défense d'Anthony Lecren.

     

    [10 h 30]

    Au tribunal correctionnel de Nouméa, le dossier d'Anthony Lecren, jugé pour des faits de « violence aggravée » sur une ex-petite amie, vient d'être appelé. Le prévenu comparaît sous le coup d'une précédente condamnation, datant de septembre 2015.

     

    [Avant l'audience ]

     

    La question du sursis

    Anthony Lecren a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour conduite en état d’ivresse, une semaine avant les faits pour lesquels il est jugé ce matin.

    Ce sursis peut-il « tomber », comme cela peut être le cas à l’occasion d’une nouvelle condamnation ? C’est la question qui peut se poser ce matin.

    Selon un avocat, ce n’est pas nécessairement le cas.

    Ce sursis « tombe » en cas de « récidive légale » : pour cela, il faut que la précédente condamnation soit définitive, ce qui n’est pas le cas pour Anthony Lecren. Il faut également que la condamnation soit de même nature. C’est en tout cas ce que prévoit le code pénal.

    Quelle que soit la condamnation qui sera prononcée par le tribunal correctionnel ce matin (une peine ferme ou avec sursis), ce sera de toutes façons au juge d’application des peines de décider la nature de la peine.

     

    Dès lors, que peut-il se passer ?

    Le tribunal peut condamner Anthony Lecren à du sursis. Mais il peut aussi décider de « révoquer » le sursis (la peine de deux mois de prison avec sursis) et de condamner le membre du gouvernement notamment en charge des affaires coutumières et de l’écologie à une peine ferme. Sachant que toute peine ferme inférieure à moins de deux ans peut être aménagée (travail d’intérêt général, bracelet électronique etc.)

     

    Plainte retirée

    Me Denis Milliard, qui défend Anthony Lecren, nous a indiqué avant l’audience que la jeune femme avait retiré sa plainte. Elle n’est pas conséquent plus partie civile au procès.

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