azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2018 AFP | Crée le 04.01.2018 à 23h40 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h58
    Imprimer
    afp_journal
    Les syndicats de pilotes d'Air France menacent d'une grève VANDERLEI ALMEIDA-AFP/Archives

    L'ensemble des syndicats de pilotes d'Air France ont dénoncé jeudi le non-respect par la direction d'une "règle fondamentale" de l'aviation civile, qui confie "pour des raisons de sécurité" au commandant de bord effectuant un vol "la responsabilité de la mission", et menacé d'une grève jeudi prochain.

    Dans un communiqué commun, les trois syndicats de pilotes d'Air France - SNPL, Spaf et Alter - dénoncent le "débarquement" mardi par la compagnie d'un commandant de bord qui avait refusé "pour des raisons de sécurité" d'effectuer un vol au départ de l'aéroport d’Orly "avec une composition d'équipage dégradée".

    En remplaçant "contre son gré" ce commandant de bord, la direction "a choisi, de manière inédite, de piétiner cette règle fondamentale", qui confie "au commandant de bord exécutant un vol, la responsabilité de la mission". Elle "bafoue les dispositions du Code des transports et du Code de l'aviation civile relatives aux prérogatives des commandants de bord", estiment les syndicats.

    Ils veulent que la direction "reconnaisse que cette décision n'était pas conforme au respect des prérogatives des commandants de bord" et "rappelle le périmètre de ces prérogatives à l'ensemble de l'encadrement". Ils demandent aussi que soient modifiées des "dispositions litigieuses" du manuel d'exploitation d'Air France qui pourraient donner lieu à des "interprétations" concernant ces prérogatives.

    Si "aucune réponse satisfaisante" n'est apportée, les trois syndicats "appelleront les pilotes à cesser le travail" le 11 janvier. Un préavis de grève devait être déposé dans la journée, a précisé à l'AFP Philippe Evain, président du SNPL.

    Sollicitée, la direction d'Air France n'avait pas donné suite à la mi-journée.

    Mardi, en l'absence d'un "chef de cabine qualifié" pour un vol au départ d'Orly, la direction a voulu "désigner un steward pour exercer cette fonction", c'est-à-dire "quelqu'un qui n'a pas l'étoffe pour ce rôle capital" en cas d'incident, d'évacuation, a expliqué M. Evain. Le pilote a, lui, demandé "un chef de cabine compétent" et proposé d'attendre "qu'il y en ait un de réserve disponible" et la direction l'a "débarqué", a-t-il ajouté.

    Les pilotes "ne sauraient accepter d'exercer leur métier sous la pression d'un management qui fait passer les questions de rentabilité loin devant la sécurité des passagers, des membres d'équipage et des aéronefs", soulignent les syndicats.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner