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  • © 2018 AFP | Crée le 15.01.2018 à 17h23 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h00
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    Des surveillants devant le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, le 12 janvier 2018 Denis Charlet-AFP/Archives

    Une centaine de surveillants bloquaient "quasiment totalement" lundi matin la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), après l'agression à l'arme blanche jeudi de trois gardiens par l'islamiste allemand Christian Ganczarski, a constaté une journaliste de l'AFP.

    "Tout ce qui n'est pas en uniforme bleu marine ça ne rentre pas, on ne laisse entrer que le service pénitentiaire", a affirmé Grégory Strzempek, secrétaire local de l'Ufap-Unsa à Vendin-le-Vieil.

    "A l'intérieur, il y aura un débrayage ce matin, avec des collègues qui vont prendre leur fonction plus tard dans la journée. Nous, à l'extérieur, on bloque tout ce qui est intervenants, professeurs des écoles, le personnel de cantine pour les détenus, les gens qui viennent pour les parloirs..." a-t-il précisé.

    Un barrage constitué de palettes, pneus et de divers encombrants a été érigé devant la prison.

    "Ce qu'on réclame en premier lieu, c'est le départ du directeur de la prison, qui est pro-voyoucratie et après on pourra commencer à négocier les conditions de sécurité et notamment réclamer des moyens pour gérer les détenus dangereux", a-t-il ajouté.

    Jeudi vers 16H00, le cerveau des attentats de Djerba de 2002, l'islamiste allemand Christian Ganczarski, avait agressé et légèrement blessé trois surveillants de cette prison de haute sécurité qui doit accueillir en février Salah Abdeslam pendant la tenue de son procès à Bruxelles.

    L'homme, qui a frappé en criant "Allah Akbar", a utilisé "un ciseau à bouts ronds et une lame de rasoir", selon Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires.

    Le ministère de la Justice a demandé une mission d'inspection dans cette prison.

    Le directeur de l'établissement, Richard Bauer, avait affirmé vendredi qu'il n'y avait "pas eu de dysfonctionnement. Nous avons pris les mesures adaptées" et le détenu "ne présentait aucun signe d'agressivité". "Depuis son arrivée, rien ne laissait penser" qu'il se livrerait à une agression, a-t-il déclaré.

    Le centre de Vendin-le-Vieil, à une trentaine de kilomètres au sud de Lille, a été inauguré en mars 2015 et abrite actuellement 100 détenus. La ministre de la Justice Nicole Belloubet doit se rendre mardi dans cette prison.

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