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  • © 2017 AFP | Crée le 28.08.2017 à 23h19 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h27
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    Sogyal Rinpoché, le 17 octobre 2003 au Palais Omnisports de Paris-Bercy JOEL ROBINE-AFP

    Accusé d'abus de pouvoir, voire sexuels, sur des disciples, critiqué pour son train de vie, le maître bouddhiste tibétain Sogyal Rinpoché a été frappé de disgrâce et contraint de quitter la direction du réseau Rigpa, a-t-on appris lundi de sources condordantes.

    Né en 1947 au Tibet, Sogyal Lakar Rinpoché, lama du courant nyingmapa, est devenu dans les années 1970 l'un des principaux propagateurs de l'enseignement du Bouddha en Occident.

    Son "Livre tibétain de la vie et de la mort" s'est vendu à près de 3 millions d'exemplaires dans le monde depuis sa parution en 1992.

    Sogyal "Rinpoché" - "précieux" en tibétain, nom propre aux lamas réincarnés - a fondé Rigpa, réseau de 130 centres spirituels. Parmi eux, le temple de Lérab Ling à Roqueredonde (Hérault), inauguré en 2008 par le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, en présence de Carla Bruni-Sarkozy, alors Première dame.

    Depuis, l'étoile de Sogyal Rinpoché avait pâli. Son ancien interprète Olivier Raurich a quitté Rigpa en 2015, dénonçant un homme "caractériel" qui a bâti "un empire personnel".

    En 2016, un livre de l'anthropologue Marion Dapsance l'avait dépeint en maître irascible, porté sur l'argent et les jeunes femmes - des "partenaires tantriques" au consentement manipulé, selon l'auteure.

    Mi-juillet, huit anciens étudiants ont publié une longue lettre ouverte dénonçant chez Sogyal Rinpoché des "abus physiques, émotionnels, psychologiques" et "sexuels", un mode de vie "extravagant" et "avide".

    Le 1er août, lors d'une conférence en Inde, le dalaï lama, longtemps accusé de mansuétude à son égard, a approuvé la mise sur la place publique de ces griefs et critiqué l'influence "féodale" planant encore sur certaines institutions bouddhistes. Il a souligné que son ancien "très bon ami" était aujourd'hui "disgracié".

    Face à des "accusations concordantes" qui "ne correspondent pas à l'éthique bouddhiste", l'Union bouddhiste de France (UBF) a suspendu la branche française de Rigpa en sa "qualité de membre".

    Le 11 août, Rigpa a annoncé le retrait "immédiat" de Sogyal Rinpoché de sa direction spirituelle et promis une enquête "indépendante" et la préparation d'un "code d'éthique".

    Pour Olivier Wang Genh, vice-président de l'UBF cité lundi par France Inter, cette affaire "montre que toute forme d'angélisme ou de naïveté n'a pas sa place", alors que le bouddhisme tibétain jouit d'une image souvent très favorable. "On doit écouter des enseignements avec clairvoyance et toujours rester dans cette vigilance", a-t-il ajouté.

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