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  • © 2017 AFP | Crée le 12.09.2017 à 02h04 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h29
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    L'exposition 29Rooms à New York offre aux visiteurs d'interagir avec des installations artistiques et de se mettre en scène, le format idéal pour smartphones et réseaux sociaux. Thomas URBAIN-AFP

    Ecrire sur les murs, plonger dans des cubes en mousse ou devenir un tableau vivant, l'exposition 29Rooms à New York offre aux visiteurs d'interagir avec des installations artistiques et de se mettre en scène, le format idéal pour smartphones et réseaux sociaux.

    Dans cet ancien entrepôt situé au coeur du quartier branché de Williamsburg, à Brooklyn, le site féminin d'information Refinery29, organisateur, a voulu marier l'ambiance joyeuse d'une foire à l'ancienne "avec la pertinence d'un musée", explique Piera Gelardi, directrice exécutive de la création.

    29Rooms, c'est une exposition où l'on "peut toucher l'art", le "porter", le "frapper" du poing ou lui "sauter dessus", dit-elle.

    Avant même son ouverture, vendredi, l'événement, qui ne dure que quatre jours et dont c'est la troisième édition, affichait complet, les 20.000 billets ayant trouvé preneurs.

    A l'intérieur, parmi les installations marquantes, celle de l'acteur Jake Gyllenhaal, qui propose aux visiteurs d'écrire sur une feuille de papier "ce qui leur pèse", avant de la passer à la broyeuse manuelle, pour "se dégager".

    Autre stand à succès, celui de l'artiste américaine Alexa Meade, connue pour peindre sur des sujets vivants, qu'elle intègre à des décors peints pour en faire un seul et même tableau.

    Cette fois, ne pouvant peindre sur les individus, elle a passé au pinceau des vêtements et accessoires, dont se saisissent et se parent les visiteurs, avant de venir poser devant un mur également peint par Meade.

    "Je voulais trouver un moyen d'inclure davantage de gens dans l'expérience et leur permettre de devenir physiquement l'oeuvre et le tableau", explique-t-elle.

    C'est par la photo que le tableau devient réalité, le plus souvent celle d'un smartphone. Rarissimes sont ceux qui passent par l'une des 29 pièces de l'exposition sans se prendre ou se faire prendre en photo.

    A l'heure des réseaux sociaux que beaucoup utilisent pour se forger une identité virtuelle, ces installations offrent aux visiteurs 29 occasions de se mettre en scène.

    "Nous savons que les gens veulent vivre des expériences en chair et en os, mais qu'ils veulent aussi alimenter leur vie numérique", dit Piera Gelardi.

    Au-delà du simple divertissement, les organisateurs et les artistes ont voulu donner un sens à ces installations et évoquer les sujets de société majeurs aux Etats-Unis.

    On retrouve ainsi un stand du planning familial, menacé par les conservateurs américains, ou de fausses toilettes unisexe, recouvertes de dessins célébrant l'identité sexuelle dans toute sa diversité.

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