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  • © 2017 AFP | Crée le 28.10.2017 à 01h09 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h38
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    Le président de la région catalane Carles Puigdemont (C), la présidente du Parlement régional Carme Forcadell (G) et la maire de Barcelone Ada Colau (2e G), se receuillent sur la tombe du leader catalan Lluis Companys, à Barcelone, le 15 octobre 2017 PAU BARRENA-AFP/Archives

    Le 6 octobre 1934, le président du gouvernement autonome de Catalogne, Lluis Companys, proclamait un "Etat catalan dans le cadre d'une République fédérale d'Espagne" inexistante. Dix heures et des dizaines de morts plus tard, il se rendait.

    Quand il lance sa proclamation, les partis de gauche ont déclenché une "grève générale révolutionnaire" pour protester contre l'entrée au gouvernement de trois ministres d'une coalition de partis de droite, la CEDA.

    "Catalans ! s'écrie-t-il depuis le balcon de la Generalitat, le siège du gouvernement catalan, (...) En cette heure solennelle, au nom du peuple et du Parlement, le gouvernement que je préside assume tous les pouvoirs en Catalogne, proclame l'Etat Catalan de la République fédérale espagnole, et pour établir et renforcer les relations avec les dirigeants de la protestation générale contre le fascisme, les invite à établir en Catalogne le gouvernement provisoire de la République".

    Companys n'avait apparemment pas consulté les chefs de la grève générale et la IIe République n'était pas fédérale. Mais déjà une première fois, sans attendre l'adoption de la Constitution en décembre 1931, la Catalogne, autoproclamée République, avait tenté de se doter d'un statut d'autonomie qui n'était compatible qu'avec un modèle d'Etat fédéral. Il avait fallu au gouvernement de Madrid des négociations ardues pour ramener ses compétences à des proportions acceptables pour le nouvel Etat unitaire.

    La réponse du gouvernement ne se fait pas attendre. Le commandant militaire en Catalogne, le général Domingo Batet, refuse de se mettre sous les ordres de la Generalitat et après avoir consulté le chef du gouvernement à Madrid, proclame l'Etat de guerre.

    Un fantassin tombe sous les balles d'un milicien, l'armée répond au canon. Les affrontements dans la nuit feront entre 46 et 80 morts, selon les historiens. A 6H00 du matin le 7 octobre, 10 heures après la proclamation, Companys annonce sa reddition au général Batet.

    Il est arrêté avec son gouvernement et plusieurs députés. Leur photo derrière les barreaux fera le tour du monde.

    Le 14 décembre, une loi suspend indéfiniment l'autonomie de la Catalogne.

    Réfugié en France après la guerre civile (1936-1939), Companys fut arrêté par les Allemands en 1940 et livré au dictateur Francisco Franco. Il fut fusillé le 15 octobre à Montjuic, forteresse qui surplombe Barcelone. Il est devenu un héros des indépendantistes catalans.

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