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  • Avec AFP | Crée le 21.12.2017 à 10h41 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h58
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    Photo CESE

    La Calédonie, qui était déjà dans le classement de tête de l'accidentologie routière peut (ne pas) s'enorgueillir d'être également très bien placée dans un autre classement : celui des violences faites aux femmes, comme le souligne une étude du conseil économique, social et environnemental. L'étude permet de comparer les chiffres de la métropole et de l'outremer, et le fossé est légèrement béant.

    Ainsi, si 2,3 % des habitantes de l’Hexagone ont été victimes d’agressions physiques par leur (ex-) conjoint durant les 12 derniers mois, ce taux monte à 17 % en Polynésie Française et à 19 % en Nouvelle-Calédonie.

    De même, 7 % des résidentes en Polynésie française et 7, 2 % des habitantes de Nouvelle-Calédonie ont été victimes d’agression sexuelle par leur conjoint au cours des 12 derniers mois : c’est huit fois plus qu’en France métropolitaine, où ce taux s’élève à 0, 8 %.

    « La réalité que décrit ce rapport doit être regardée en face : oui, le volume des violences faites aux femmes est plus important en outre-mer que dans l’hexagone », a souligné la ministre des Outremer Annick Girardin lors de la remise du rapport, selon le discours transmis par ses services.

    Pour expliquer cette différence, le rapport souligne le rôle particulier de « l’insularité et l’éloignement ». « Sur les îles d’outre-mer, les mesures d’éloignement sont par définition plus difficiles à appliquer. Les victimes et leurs agresseurs vivent en vase clos, tout le monde se connaît », a-t-elle précisé.

    L’écart entre les territoires ultramarins et l’hexagone s’expliquerait aussi par « l’insuffisance des structures d’accueil », qui participe à la difficulté de la prise en charge des victimes.

    Un état auquel le rapport préconise de remédier grâce à des solutions concrètes : garantir la gratuité des soins psychologiques, « mieux doter les antennes du Planning familial » ou encore « déployer rapidement le dispositif Téléphone Grave Danger déjà généralisé dans l’Hexagone ».

    Aux yeux du Cese, des améliorations sont aussi à mettre en œuvre au sein de l’appareil judiciaire : il faudrait « développer des Unités médico-judiciaires dans tous les Outre-mer » et « renforcer les moyens consacrés à la Justice pour éviter la + correctionnalisation + des viols ».

    A lire en détail dans votre édition de demain vendredi, en pages Pays.

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