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  • © 2017 AFP | Crée le 15.09.2017 à 21h02 | Mis à jour le 04.08.2020 à 23h43
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    Agnès Buzyn à l'Elysée le 9 août 2017 bertrand GUAY-AFP/Archives

    La ministre de la Santé Agnès Buzyn souhaite d'abord faire une "évaluation" de la façon dont est mise en oeuvre la récente loi sur la fin de vie avant toute réouverture éventuelle d'un débat sur l'euthanasie en France, comme le souhaite l'écrivaine Anne Bert.

    "En France, il y a eu beaucoup de débats sur la fin de vie qui ont abouti à une loi, la loi Claeys-Leonetti, qui permet une sédation profonde et prolongée pour les patients en fin de vie. Cela a déjà suscité des débats très compliqués. Et cette loi n'est pas encore complètement déployée partout. J'ai expliqué à Mme Bert que pour l'instant je souhaitais d'abord faire une évaluation de la façon dont cette loi était mise en œuvre dans notre pays", a dit Mme Buzyn sur France Inter.

    Promulguée le 2 février 2016, la loi Claeys-Leonetti prévoit un "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'à la mort pour certaines personnes et rend contraignantes les "directives anticipées", par lesquelles chacun peut faire connaître son refus d'un acharnement thérapeutique. Elle n'autorise pas l'euthanasie et le suicide assisté.

    "Les débats sur la loi de bioéthique (prévus en 2018, ndlr) pourront éventuellement rouvrir ce sujet", a suggéré à ce propos la ministre.

    Anne Bert, qui souffre d'une maladie dégénérative incurable et a choisi d'avoir bientôt recours à l'euthanasie dans un hôpital belge, défend la liberté de "choisir sa fin de vie" dans un livre à paraître le 4 octobre.

    Invitée à donner son sentiment personnel face à cette décision, Mme Buzyn a admis: "je la comprends bien entendu. J'ai eu l'occasion de m'entretenir longuement avec elle au téléphone avant l'été".

    "C'est un choix individuel. Aujourd'hui notre société n'a pas fait ce choix-là", a-t-elle toutefois ajouté.

    Romancière et ancienne éditrice âgée de 59 ans, Anne Bert souffre d'une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou "maladie de Charcot", qui conduit à une paralysie des muscles qui l'"emmure progressivement". Aucun traitement curatif n'existe pour cette affection, diagnostiquée chez elle en octobre 2015.

    Elle a choisi de mourir en Belgique où elle est suivie "depuis décembre". Dans ce pays, l'euthanasie active est autorisée depuis 2002 pour les patients souffrant d'un mal incurable et qui ont formulé leur demande "de manière volontaire, réfléchie et répétée".

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